Le film de Timm Kröger présenté en compétition à Venise en septembre dernier est une œuvre remarquable qui puise dans le travail des pionniers du cinéma autant par sa forme – un noir et blanc contrasté et profond, des plans wellesiens, un style ostensiblement dramatique – que par ce qu’il porte comme héritage narratif – un mystère qui devient obsession, une femme insaisissable qui détient la clé de tout, des courses poursuites hitchckockiennes, un échantillon de la grande bourgeoisie transporté au sommet d’une montagne magique des Alpes suisses…Le tout s’inscrit dans le contexte de l’après-guerre sous la menace d’une apocalypse nucléaire (1960) et avec pour principaux protagonistes des grands génies de la physique quantique.
Dans le cadre de la 19e édition du Festival Augenblick